Siem Reap & les temples d’Angkor

À Siem Reap, petite mais bouillonnante capitale provinciale, la splendeur de l’architecture coloniale côtoie les façades d’inspiration chinoise dans le vieux quartier français. Siem Reap est une destination très prisée dont les échoppes, les restaurants et le charme attirent de nombreux voyageurs. Se trouvant à proximité immédiate des temples d’Angkor, la petite ville ayant conservé sa culture et ses traditions, est devenue ainsi le lieu de rencontres des visiteurs du monde entier venus admirer ce patrimoine de l’humanité.

Sur la rive gauche de la rivière de Siem Reap jusqu’au Grand lac, se trouvent plusieurs pagodes avec de beaux frontons de bois ainsi que le vieux marché proposant un large choix d’artisanat, d’antiquités et de souvenirs. La province de Siem Reap constitue le berceau de la civilisation angkorienne, le cœur spirituel de l’identité et de la puissance du royaume khmer qui régna entre les années 800 et 1430 sur la plus grande partie de l’actuelle Asie du Sud-est.

La raison principale de se rendre à Siem Reap est la visite du parc archéologique exceptionnel d’Angkor. Cependant, la ville est très accueillante et vaut la peine de s’y attarder. La meilleure option reste peut-être la marche à pieds pour mieux profiter de la ville. Le long des rues de cette paisible ville se trouvent de nombreuses boutiques proposant de la soie fine, des galeries chics avec de magnifiques œuvres d’art locales et beaucoup de souvenirs.

Enfouies au cœur de la jungle cambodgienne et de terres agricoles, les ruines d’Angkor sont aujourd’hui classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce complexe monumental se compose de plus d’une centaine de temples, de palais et de bassins, édifiés entre le IXe et le XIVe siècle sous le règne de Suryavarman II. Le plus grand et le plus connu de ces temples, et également le mieux préservé, est Angkor Wat, représentant le summum d’un art surprenant par sa complexité. Soumis au cours du temps à une diversité de croyances hindouistes et de pensées bouddhiques, il est le seul à être resté un important centre religieux depuis sa fondation. Devenu le symbole du pays, la silhouette d’Angkor Vat s’inscrit même sur le drapeau national du Cambodge.

Cet endroit témoigne de la puissance et de la richesse de l’ancien empire khmer, qui en avait fait sa capitale (Angkor signifiant « La Ville Temple »). Le royaume à son apogée dominait alors toute la péninsule indochinoise (soit une partie des actuels Cambodge, Laos, Thaïlande, Vietnam et même Myanmar et Malaisie). Mystérieusement abandonné, Angkor fut envahi par la brousse et les fromagers (ces imposants et élégants arbres tropicaux dont les racines étreignent les bâtisses), avant d’être « redécouvert » par des explorateurs français au XIXe siècle. Cette civilisation n’ayant laissée aucuns écrits, c’est à travers l’étude de sa jungle de ruines et de bas-reliefs sculptés, que l’archéologie moderne bâti ses connaissances. Patiemment restauré, il s’agit du plus vaste ensemble archéologique du Sud-est asiatique.

La capitale de Jayavarman VII – Angkor Thom – permet d’imaginer la volonté de ce grand roi de faire du Cambodge un royaume inébranlable en dotant ses monuments d’un puissant symbolisme religieux. Au centre d’Angkor Thom, le Temple Bayon offre une cinquantaine de tours sculptées qui forment une « forêt de pierres ». De toute part et à différents niveaux de ce mystérieux temple richement décoré, surgissent des tours à quatre visages dont les regards de pierre souriants ou énigmatiques, apportent silence et calme et font prendre conscience que le Bayon ne ressemble à aucun autre temple. A la différence de la plupart des temples d’Angkor, Ta Prohm, monastère bouddhique complexe, est un lieu romantique et magique que les archéologues ont souhaité maintenir à l’état sauvage.

Situé à quelques kilomètres du site d’Angkor, le petit temple de Banteay Srei (signifiant « la Citadelle des femmes ») est l’une des œuvres architecturales les plus étranges et les plus attirantes qui existent sur le sol cambodgien. Ce temple, dont la construction remonte à 967, n’est pas une commande royale mais celle d’un haut dignitaire cultivé et savant. De nombreux petits bâtiments allongés portent des décors de belle qualité sculptés dans ce grès rose et dur qui a fait la célébrité du temple, dont le cœur même n’est qu’élégance et enchantement. Le charme très particulier qui se dégage de Banteay Srei, son remarquable état de conservation et l’excellence de sa technique ornementale, voisine de la perfection, lui accorde la primauté parmi les temples d’Angkor.

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À Siem Reap, petite mais bouillonnante capitale provinciale, la splendeur de l’architecture coloniale côtoie les façades d’inspiration chinoise dans le vieux quartier français. Siem Reap est une destination très prisée dont les échoppes, les restaurants et le charme attirent de nombreux voyageurs. Se trouvant à proximité immédiate des temples d’Angkor, la petite ville ayant conservé sa culture et ses traditions, est devenue ainsi le lieu de rencontres des visiteurs du monde entier venus admirer ce patrimoine de l’humanité.

Sur la rive gauche de la rivière de Siem Reap jusqu’au Grand lac, se trouvent plusieurs pagodes avec de beaux frontons de bois ainsi que le vieux marché proposant un large choix d’artisanat, d’antiquités et de souvenirs. La province de Siem Reap constitue le berceau de la civilisation angkorienne, le cœur spirituel de l’identité et de la puissance du royaume khmer qui régna entre les années 800 et 1430 sur la plus grande partie de l’actuelle Asie du Sud-est.

La raison principale de se rendre à Siem Reap est la visite du parc archéologique exceptionnel d’Angkor. Cependant, la ville est très accueillante et vaut la peine de s’y attarder. La meilleure option reste peut-être la marche à pieds pour mieux profiter de la ville. Le long des rues de cette paisible ville se trouvent de nombreuses boutiques proposant de la soie fine, des galeries chics avec de magnifiques œuvres d’art locales et beaucoup de souvenirs.

Enfouies au cœur de la jungle cambodgienne et de terres agricoles, les ruines d’Angkor sont aujourd’hui classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce complexe monumental se compose de plus d’une centaine de temples, de palais et de bassins, édifiés entre le IXe et le XIVe siècle sous le règne de Suryavarman II. Le plus grand et le plus connu de ces temples, et également le mieux préservé, est Angkor Wat, représentant le summum d’un art surprenant par sa complexité. Soumis au cours du temps à une diversité de croyances hindouistes et de pensées bouddhiques, il est le seul à être resté un important centre religieux depuis sa fondation. Devenu le symbole du pays, la silhouette d’Angkor Vat s’inscrit même sur le drapeau national du Cambodge.

Cet endroit témoigne de la puissance et de la richesse de l’ancien empire khmer, qui en avait fait sa capitale (Angkor signifiant « La Ville Temple »). Le royaume à son apogée dominait alors toute la péninsule indochinoise (soit une partie des actuels Cambodge, Laos, Thaïlande, Vietnam et même Myanmar et Malaisie). Mystérieusement abandonné, Angkor fut envahi par la brousse et les fromagers (ces imposants et élégants arbres tropicaux dont les racines étreignent les bâtisses), avant d’être « redécouvert » par des explorateurs français au XIXe siècle. Cette civilisation n’ayant laissée aucuns écrits, c’est à travers l’étude de sa jungle de ruines et de bas-reliefs sculptés, que l’archéologie moderne bâti ses connaissances. Patiemment restauré, il s’agit du plus vaste ensemble archéologique du Sud-est asiatique.

La capitale de Jayavarman VII – Angkor Thom – permet d’imaginer la volonté de ce grand roi de faire du Cambodge un royaume inébranlable en dotant ses monuments d’un puissant symbolisme religieux. Au centre d’Angkor Thom, le Temple Bayon offre une cinquantaine de tours sculptées qui forment une « forêt de pierres ». De toute part et à différents niveaux de ce mystérieux temple richement décoré, surgissent des tours à quatre visages dont les regards de pierre souriants ou énigmatiques, apportent silence et calme et font prendre conscience que le Bayon ne ressemble à aucun autre temple. A la différence de la plupart des temples d’Angkor, Ta Prohm, monastère bouddhique complexe, est un lieu romantique et magique que les archéologues ont souhaité maintenir à l’état sauvage.

Situé à quelques kilomètres du site d’Angkor, le petit temple de Banteay Srei (signifiant « la Citadelle des femmes ») est l’une des œuvres architecturales les plus étranges et les plus attirantes qui existent sur le sol cambodgien. Ce temple, dont la construction remonte à 967, n’est pas une commande royale mais celle d’un haut dignitaire cultivé et savant. De nombreux petits bâtiments allongés portent des décors de belle qualité sculptés dans ce grès rose et dur qui a fait la célébrité du temple, dont le cœur même n’est qu’élégance et enchantement. Le charme très particulier qui se dégage de Banteay Srei, son remarquable état de conservation et l’excellence de sa technique ornementale, voisine de la perfection, lui accorde la primauté parmi les temples d’Angkor.

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